Une fois de plus, la PAH a participé à la réunion de la Coalition, cette fois-ci à Athènes entre le 2 et le 6 novembre, avec un programme intense que nous avons couvert ensemble dans son intégralité et avec une haute performance grâce au bon couplage favorisé par nos facilitatrices etl les groups locaux.
L’expérience ne sera pas facilement oubliée. Après le nom d’Athènes, nous pourrions citer Prosfygika, Tsamadou, Notara, Politechnio et Exarcheia, précisément parce que c’est dans ces environnements que nous sommes entrés en contact avec les mouvements populaires locaux et leurs luttes.
L’expérience ne sera pas facilement oubliée. Après le nom d’Athènes, nous pourrions citer Prosfygika, Tsamadou, Notara, Politechnio et Exarcheia, précisément parce que c’est dans ces environnements que nous sommes entrés en contact avec les mouvements populaires locaux et leurs luttes.
Pour toute cette lutte, nous avons partagé des débats, des connaissances, des expériences, des discussions… mettant en place des initiatives d’action pour les mois à venir.
Nous avons parcouru les rues et les places du quartier d’Athènes le plus menacé par la gentrification, aussi authentique soit-elle. Une station de métro qui pourrait être la bienvenue ailleurs est à Exarcheia un geste politique compris dans le quartier comme une tentative de mettre fin à la résistance à l’autorité. Strefi Hill a été vendu à des capitaux privés pour la spéculation immobilière. https://reporterre.net/A-Athenes-le-quartier-populaire-d-Exarcheia-lutte-pour-sa-survie
Certains d’entre nous ont emporté des taches de peinture, assorties à nos chaussures, après la manifestation que nous avons tenté mais à peine réussi à lancer car la police nous a immédiatement dispersé. Nous avions l’intention de montrer notre solidarité avec les groupes locaux.
Cette fois-ci, la photo de famille a donc été prise à côté du monument dédié aux étudiantes et aux enseignantes victimes du massacre perpétré le 17 novembre 1973 lorsque l’armée, en temps de dictature, est entrée dans l’Université polytechnique avec ses chars.
Il est parfois nécessaire de toucher le fond pour trouver la sortie. Tout le monde le sait. La manière d’entrer en contact avec les problèmes locaux passe par le contact et la communication inévitables avec les personnes qui vivent dans les quartiers, qui forment les villes, qui forment les villages, les nations et les États. On se demande alors pourquoi les décideurs politiques doivent toujours obéir à un ordre supérieur, contraire à la volonté du peuple.
Merci aux membres de la Coalition européenne pour ces journées partagées. Ils sont une source sûre d’inspiration et d’enpouvoirement.
“Le début de la lutte, nouvelles batailles, guide et espoir les premiers morts…”
Alexandros Panagulis
También disponible en castellano and English